The GOSPEL TRUTH
 CATHERINE BOOTH

 ADAPTATION DES MESURES

 
J'ai choisi, cet après-midi, cinq ou six passages différents tous présentant le principe de l'Adaptation, dont je vais vous parler. Le premier est 1 Cor. ix. 20-22 h

 

« Et aux Juifs, je me suis rendu comme juif, afin de pouvoir gagner les Juifs ; pour ceux qui sont sous la Loi, comme sous la Loi, afin de gagner ceux qui sont sous la Loi ; pour ceux qui sont sans loi, comme sans loi (étant non sans loi devant Dieu, mais sous la Loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. »

 

Pour ceux qui sont sans loi, comme sans loi ; mais ici il s'est soigneusement gardé par une parenthèse, de peur qu'il ne semble favoriser un Évangile Antinomiens sans loi, " n'étant pas sans loi devant Dieu, » n'étant pas indépendant de la grande loi morale, mais en vertu de la Loi de Christ, » en qui est accomplie toute la loi.

« Aux les faibles je me suis fait aussi faible, afin de gagner les faibles : je me suis fait tout à tous, afin d'en sauver par toute manière quelques-uns. »

« Aux faibles je me suis fait aussi faible, »--chef d'œuvre d'humilité humaine ! La plupart des gens veulent apparaître forts, mais voici un homme qui s'abaisse et figure un homme faible, afin de gagner les faibles. C'est l'humilité de Jésus-Christ :

Que le Seigneur nous donne l'esprit similaire ! Une fois encore, 1 Corinthiens xii. 4-6 :

"Maintenant il y a diversité de dons, mais le même esprit ; il y a diversité de ministères, mais le même Seigneur ; diversités d'opérations, mais c'est le même Dieu qui opère tout en tous."

Certaines personnes veulent que l'esprit travaille dans tout le monde de la même façon et en tout temps pareillement, mais Il a choisi d'avoir des diversités. Encore une fois, Galates iii. 27, 28 :

"Car vous tous qui avez été baptisés dans le Christ vous avez revêtu Christ. Il n'y a plus ni juif, ni grec ; Il n'y a plus ni esclaves ni libre ; Il n'y a plus ni homme ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ. »

C'est-à-dire, pour ce qui concerne les privilèges, droits et obligations du Royaume de Christ, il n'y a plus ni distinction de nationalité, de condition sociale etc. ; et Galates v. 6 :

Car en Jésus Christ ni la circoncision ne sert à rien, ni l'incirconcision ; mais la foi qui opère par l'amour".

Toutes les cérémonies et les simples ordonnances relèvent de l'expression de l'Apôtre « circoncision ». Et II. Timothée iv. 2 :

"Prêche la parole : insiste en toute occasion, opportune ou non ; reprends, réprimandes, exhorte avec toute patience et doctrine. »

Quel clameur il y a parce que nous, les gens de l'armée du Salut sauvons hommes "hors saison!" Et Jude 22, 23 :

« Et de certains ayez compassion, en faisant une différence [Kjv] [autre traduction : -Ainsi soutenez ceux qui hésitent-], mais d'autres, sauvez-les par la frayeur, les retirant comme hors du feu. »

« Oh, non », disent certains de nos amis conventionnels [classiques], « vous ne devriez pas faire de différence. » Néanmoins, dans tous ces six textes, le principe de l'adaptation est le plus nettement prévu.

Maintenant, nous avons passé les deux derniers dimanches après-midi à mettre l'accent sur notre vision des caractéristiques d'un Évangile pur, et je pense que nous avons réussi à faire cela si clairement qu'aucune personne qui nous a suivi avec attention ne peut imaginer un instant que nous défendions, ou enseignions toute adaptation de l'Evangile lui-même. Comme nous l'avons indiqué précédemment, nous le jugeons si au-dessus de toute adaptation--si au-dessus de tout changement, que nous ne nous rendrions pas responsables de transposer son ordonnance, combien moins d'altérer sa matière, que n'enlèverions pas un point au-dessus des "i", saintement intacts, nous ne pensons pas l'Évangile du Christ dans sa matière doit être gardé. Nous pensons également que l'ORDRE de Dieu doit être strictement maintenu ; qu'il est aussi rationnel et vrai en philosophie que dans la divinité ; et que la façon dont l'Esprit fonctionne sur l'esprit [la pensée] des hommes est toujours autant la même que jamais. Cela nous l'avons le plus attentivement et clairement souligné, afin que dans ce que nous avons à dire cet après-midi, gardez s'il vous plaît à l'esprit, ne concerne en rien le MESSAGE DE L'EVANGILE LUI-MÊME. Nous avons essayé de montrer notre idée (ou ce que nous croyons être la pensée de l'Esprit Saint) d'un Évangile pur ; mais quand on arrive à parler des modes [moyens] et des mesures, c'est tout autre chose. Je pense, d'après les textes que nous avons lu et de bien d'autres tout aussi clairs et pertinents, que nous trouvons une vérité plus facilement obtenus mise en œuvre tout au long du Nouveau Testament, à savoir, que les formes et les cérémonies ne sont rien, sinon qu'elles incarnent et expriment la vérité et la vie spirituelle véritable. Que 'la circoncision n'est rien, et l'incirconcision n'est rien' ; le baptême n'est; l'eucharistie n'est rien, en soi, car il sont compris sous le terme de 'circoncision' comme toutes simples formes et cérémonies extérieur ; tout cela n'est rien, mais « garder LE COMMANDEMENTS DE DIEU » : autrement dit, vous pouvez les avoir tous effectué pour vous et les accomplir régulièrement et n'être que laiton sonnant et tintements de cymbales, si vous ne gardez pas les commandements de Dieu ; 'car la circoncision ne sert à rien', dans un autre endroit, 'et l'incirconcision ne sert à rien, mais la foi &endash;(-de quelle sorte?--) celle 'qui est AGISSANTE PAR L'AMOUR' : celle qui prouve son obéissance par ses actes. Par conséquent, nous commençons par cette vérité fondamentale se situant clairement devant nous dans toutes les pages du Nouveau Testament, que quelque forme et cérémonie que ce soit, quelles qu'elles soient, ne sont rien, sauf qu'elles incarnent et représentent la VÉRITABLE VIE SPIRITUELLE et la vérité et l'action--! Maintenant, ce fut le grand péché--la condamnation suprême des Juifs--qu'ils ont gaspillé la spiritualité et l'incidence pratique de la loi Divine, s'accrochant à ces formes et cérémonies qui ont été instituées seulement afin de l'incarner et de la symboliser. Serait-ce à Dieu, ils auraient abandonné la forme quand ils ont laissé l'esprit. Jésus-Christ aurait préféré qu'ils l'aient fait. Il leur dit, qu'ils auraient été bien mieux. Il leur a dit qu'ils sont enfants du Diable, nonobstant leur attachement à leur relation avec Abraham et toutes les formes extérieures et les cérémonies de leur rituel.

Ils auraient mieux fait de se manifester [révéler, reconnaître] et de s'avouer eux-mêmes infidèles, que de continuer en professant d'être enfants de Dieu, alors qu'ils faisaient le travail du diable. Mais ils ne recevraient pas cet enseignement. Il coupait trop pour eux, et alors ils ne l'ont pas accepté. Il était vrai, néanmoins. Ils ont maintenu la forme tandis que l'esprit était parti. Ils ont été "Nettoyant l'extérieur du plat, mais à l'intérieur ils étaient plein de rapines et d'excès, paraissant propres à l'extérieur, mais à l'intérieure ils étaient pleins d'ossements de morts et de toute espèce d'impuretés". Et, chers amis, tous les cadavres sont très semblables, lorsque l'esprit est parti hors d'eux--un se trouve être aussi bon qu'un autre.

Hélas ! Il y a cette tendance encore à notre nature humaine déchue. C'est tellement plus facile, ou Satan lui donne une apparence tellement plus facile, pour un homme régénéré, de se reposer dans une forme, celle de chercher jusqu'à ce qu'il trouve la grâce spirituelle que représente cette forme. C'est à dire, c'est tellement plus facile pour un homme régénéré d'être circoncis, ou se faire baptiser, le cas échéant, de prendre part à la Cène, pour garder extérieurement le jour du Sabbat, de s'abstenir d'actes d'immoralité et ouverts de péché et d' être décemment moraux et religieux--tout ce qu'il peut comprendre et faire par lui-même et cela lui semble tellement plus facile, et ça l'est, au premier abord, que d'apporter son cœur mauvais, irrégénéré à Dieu pour qu'Il le fasse circoncire et écrive Sa loi au-dedans, comme il promet de le faire en vertu de la nouvelle Alliance.

Maintenant, c'est ce que Dieu veut que tous les hommes fassent. Il veut qu'il apporte ce cœur à Lui et le laissa le renouveler. Il dit: « J'ai circoncira vos cœurs pour garder mon droit. » Mais, non ! L'homme régénéré se pait [réside] dans la forme extérieure. Il ne sera pas la peine de sacrifier ses idoles et de pleurer puissamment à Dieu. Il ne cherchera pas jusqu'à être atteint par l'accomplissement de ces promesses ; et ainsi s'assoit et se repose sur les formes.

Hélas ! Hélas ! Combien de milliers dans ce que l'on appelle notre Angleterre Chrétienne en sont aujourd'hui juste là. Ils ont obtenu la forme ; ils sont comme les Juifs--ce sont les pharisiens avec un credo chrétien au lieu d'un juif, le même CARACTÈRE, seulement différent de nom. C'est toute la différence, accrochée à la croyance de Jésus Christ, alors qu'ils ne savent rien de son Esprit, la forme sans le pouvoir [la puissance] ; et ils renient leur Seigneur professé tous les jours. Oh ! N'y en a-t-il pas de cette classe ici ? Mon ami, mon ami, si vous ne le reconnaissez jamais jusqu'à ce que vous veniez à mourir, vous allez le reconnaître [découvrir] alors, mais peut être trop tard. Que Dieu, que l'Esprit Saint, vous aide à le reconnaître cet après-midi, et à apporter ce cœur non-renouvelé, impénitent, ce mauvais cœur qu'est le vôtre, à la Croix ; présentez le à Dieu, attendez et sanglotez, si besoin, et luttez et frappez et pleurez [criez], comme Il vous le dit, jusqu'à ce qu'il le renouvelle et écrive Sa loi en lui ; alors la forme extérieure sera l'expression de la grâce intérieure. Alors le fruit sera bon, car il provient d'une racine bonne à l'intérieur. Le Seigneur vous aide !

Cette tendance à se reposer sur la forme est tout aussi importante que jamais, et, au lieu de ranger leurs idoles et apportant leur conscience pour être nettoyés et gardés propres par le précieux sang, dans la prière et marcher soigneusement devant Dieu, s'efforçant en toutes choses de lui plaire, les gens obtiennent une forme extérieure, mais vivent exactement [tout juste, tout à fait] comme le monde autour d'eux, appellent Jésus "Seigneur, Seigneur" mais ne font pas les choses qu'Il demande [ce qu'Il dit]. Maintenant, je dis qu'un Évangile pur nécessite que nous apportons nos mauvais CŒURS à Dieu pour être renouvelés et que nous jetions résolument nos idoles, et que nous nous attendions à Lui par la Croix, jusqu'à ce qu'Il renouvelle nos motivations, tempéraments, tendances, sentiments et dispositions et fasse de nous [nous rende] de nouvelles créatures en Jésus-Christ. Au lieu de le faire, les gens vont étant circoncis ou baptisés, comme les Juifs, et ils s'appellent eux-mêmes « Israël », comme ils le faisaient ; alors que, de l'Israël spirituel, ils sont totalement ignorants. Ce sont les enfants d'Agar (comme Paul le dit) et non les enfants de la promesse. Que le Seigneur vous aide à venir et être faits des enfants de la promesse !

Maintenant, comme dans l'individu, il y a une telle tendance à se reposer dans la forme, ainsi en est-il dans l'église collectivement ; d'où cette tendance à une religion officielle. Tout comme il en était avec les Juifs--leur service du Temple et l'attirail du judaïsme--était tout pour eux, et ils pensaient que Jésus Christ était la personne la plus terriblement sévère et implacable [sans charité] qui ait jamais paru sur la surface de la terre, parce qu'Il leur a dit la vérité. Et la même classe de personnage présente la même attitude maintenant. Nous verrons quand nous serons devant le jugement du Christ ce qu'est la vraie charité [lequel est le véritable amour]-- celui qui couvre [cache] les choses, ou celui qui déchire les pansements au large et montre aux gens leur hypocrisie et, comme nous l'avons juste lu, leur révèle les secrets de leurs cœurs. Je crains que nous soyons en grande partie [très largement] dans le même état que les Juifs étaient quand Christ est venu. Je dis « très largement », car je sais qu'il y a des exceptions grande et glorieuses ; mais je parle de la plus grande part, et je suis confortée dans cette opinion par certains des hommes les plus réfléchis et spirituels de cet âge. C'est la déploration du Christ partout dans le monde--cette formalité [formalisme], cette mort. Elle nous parvient des quatre coins de la terre, oui, de toutes les parties de tous les continents. J'ai entendu une fois un grand homme de Dieu, un chef de file de la pensée spirituelle à son époque, qui est récemment passé au ciel, dire, « Je considère que les écrits des prophètes sont beaucoup plus applicables à l'état des églises tout de suite que les écrits du Nouveau Testament, car nous sommes dans le même état périmé et déchu, comme églises, qu'Israël d'alors ne l'était ». Tant le pensent et beaucoup l'enseignent.

Si c'est le cas, QUE DOIT-ON FAIRE ? Que vous frapperait-il qui devrait être fait dans cet état de relative éclipse-spirituelle ? Évidemment, ce serait folie que de continuer comme nous le faisons. Cela ne réparera rien ! Quelqu'un doit frapper [cogner, renverser, entrer en collision] et faire quelque chose digne de l'état d'urgence. "Il n'y a aucune amélioration de l'avenir, sans perturber le présent", et la difficulté est d'amener les gens à vouloir être dérangés [perturbés] ! Nous sommes tellement conservateurs par nature--surtout certains d'entre nous. Nous avons une telle une aversion enracinée d'avoir quoi que ce soit déraciné, dérangé ou renversé. C'est cependant tout autant l'œuvre de Dieu, d' "éradiquer [déraciner], d'abattre et de détruire," que de "construire et planter" (Jér 1.10) ; et les véritables ambassadeurs de Dieu doivent fréquemment faire autant de l'un de ce genre de travail, que de l'autre. Ce n'est pas un travail agréable ; mais qu'est-il nécessaire de faire ? N'est-il pas manifestement nécessaire que nous revenions à la simplicité et la spiritualité de l'Evangile et aux premiers modes de multiplication [propagation] de celui-ci parmi les hommes ?

Pendant les deux derniers dimanche après-midi, nous avons essayé de montrer ce qui était le pur Évangile des actes des apôtres--appelant les hommes à renoncer à leurs péchés, jeter leurs idoles, sortir du monde des impies et être séparés afin que leurs péchés puissent être pardonnés et que Dieu les reçoive, et qu'ils deviennent ses fils et ses filles. Dimanche dernier, nous avons parlé de la foi et ce qu'elle ferait pour nous.

Maintenant, en ce qui concerne les manifestations extérieur et la propagation de l'Évangile, il est également nécessaire de revenir en arrière. Nous avons un tel tas de détritus à emporter--le traditionalisme accumulé des âges à traverser [fouiller, parcourir, éplucher] et à déterrer [creuser, bêcher]--qu'il faut parfois un temps considérable et une force de caractère et une grande part de l'Esprit de Dieu pour nous permettre de le faire. Néanmoins, ce travail doit être fait si nous voulons atteindre un meilleur état de choses.

Il me semble, pour cela, que nous ne devons pas craindre une reconnaissance de notre condition périmée et déchue. C'est ce qu'ont fait les Juifs à l'enseignement de Jésus. Ils n'acceptaient pas Son reproche. Ils n'acceptaient pas la lumière parce qu'elle les condamnait. Ils l'ont rejetée. Ils persistaient qu'ils étaient les enfants d'Abraham--les enfants de la promesse. Ils persistaient qu'ils étaient justes [all right], et ils ont pointé au Temple et à leur cérémonies comme une preuve de cela ; ils ne recevaient pas Son témoignage, n'admettraient pas qu'ils avaient tort. Ne les imitons pas. Reconnaissons-le, cet état de choses. Regardons le honnêtement [justement, équitablement] en face. L'honnêteté est toujours la meilleure politique dans les spirituelles comme dans les choses temporelles. Il n'y a rien à gagner en ignorant une vérité désagréable. Il vaut mieux y faire face. Maintenant cela est, et la meilleure façon est de souffrir [soutenir, supporter, assumer] un rayon de lumière qui nous vient de n'importe quelle partie du ciel, même si un charpentier doit l'apporter, tel qu'il l'a apporté à eux--ou un pêcheur ou une femme. Peu importe--nous saluons la lumière et l'appliquons à nous-mêmes. Apportons nos cœurs et nos vies intégrer son rayon, et examinons-les par elle et améliorons [éprouvons] les pour notre propre salut et le salut des autres. Si les Juifs l'avaient fait, ils auraient pu être sauvés et leur nation. « Si tu avais connu, même toi, au moins dans ce ton jour », cette douzième heure de la dernière journée « les choses qui appartiennent à ta paix ; mais maintenant » (à cause de ton rejet obstiné) &endash; « elles sont cachées de tes yeux. » Le Seigneur nous aide à recevoir la lumière pour nous-mêmes, chacun d'entre nous.

Nous avons vu qu'il est clairement stipulé dans les textes que j'ai lu cet après-midi, que la loi d'adaptation est la seule loi prévue dans le Nouveau Testament en ce qui concerne les mesures et les modes. Je mets au défi quiconque de m'en montrer une autre. Alors que le message de l'Evangile est prévu avec une précision infaillible, il nous est laissé parfaitement libres d'adapter les mesures et les modes pour permettre de l'apporter aux hommes selon les circonstances, les temps, et les conditions dans lesquelles nous vivons; libres comme l'air. « Je suis devenu tout à tous les hommes. » Le grand Apôtre des Gentils qui avait jeté l'attirail du judaïsme des années auparavant, est devenu encore comme un juif afin de gagner les Juifs. L'intellectuel, grand, fort, est devenu comme un homme faible, afin de gagner les faibles. Il se conformait lui-même aux conditions et aux circonstances de ses auditeurs, dans les choses en toute chose légitime, afin de les gagner il ne laissa aucun simple conformisme, ou des idées de la bienséance, se dresser sur son chemin, lorsqu'il était nécessaire de les abandonner. Celui qui a été courageux comme un lion et a salué une couronne de martyre comme un héros conquérant, comme il l'était, néanmoins était disposé à se soumettre à toute chose, lorsque les exigences de sa mission le rendait nécessaire. Il a souffert que ses membres soient ignominieusement entassés dans un panier et de se laisser glisser le long d'un mur, lorsque cela fut nécessaire, pour la réussite de son travail. Il s'est adapté aux circonstances. Il a insisté en toute occasion, 'en-saison' et 'hors-saison'. Oh ! Quelle clameur il y a sur le christianisme inopportun [hors-saison] ; qui "fait distinction de certains" les tirant hors des flammes par les cheveux de la tête, si nécessaire ! Ça ne fait rien--sauvez-les, SAUVEZ-LES. C'est le grand souhait. Sauvez-les--en les tirant hors du feu. Adaptez vos mesures à votre situation et aux nécessités de l'époque dans laquelle vous vivez. Maintenant, ici, il me semble que l'église--je parle universellement--a fait une grande erreur, la même vieille erreur dans laquelle nous sommes si enclins à tomber, d'exalter les traditions des anciens dans la même importance et autorité que la parole de Dieu, que les principes fixés clairement du Nouveau Testament.

Les gens prétendent que nous devons avoir des services calmes, corrects et décents. Je dis : OÙ EST VOTRE AUTORITÉ POUR CELA ? Pas ici. Je défie n'importe qui de le montrer. J'ai beaucoup plus d'autorité [d'appui, de soutien, d'argument] dans ce livre pour un service animé, jaillissant, spontanée, et que vous appelez désordonné, comme nos services parfois, dans ce 14e chapitre des Corinthiens que vous ne pouvez en trouver pour les vôtres. Le meilleur aperçu, que nous avons dans le fonctionnement interne d'un service religieux à l'époque apostolique est dans ce chapitre et je vous demande--est-ce quelque chose comme les services ordinaires d'aujourd'hui ? Pouvez-vous par l'étirement extrême de l'ingéniosité en faire quoi que ce soit comme l'un d'entre eux ? Mais même cela n'est pas complet. Nous ne pouvons obtenir l'ordre d'un seul service du Nouveau Testament, ni pouvons-nous obtenir la forme de gouvernement pour une seule église. C'est pourquoi une confession pense que les siens sont la meilleures formes et une autre les siennes ; Si la chrétienté a été divisée en tant de camps depuis lors ; mais cette même querelle montre l'impossibilité d'obtenir du Nouveau Testament, la routine, l'ordre et la manière des simples modes [usages, façons]. Ils ne peuvent pas l'obtenir, car elle n'est pas là!! Pensez-vous que Dieu n'avait aucune finalité dans cette omission ? La forme, les modes et les mesures [moyens, dispositions] ne sont pas fixées comme dans la dispensation de l'ancien Testament. Il n'y a rien de ce routinisme stéréotypé dans l'ensemble du Nouveau Testament. Pourquoi ? Maintenant il peut y en avoir certains qui ont des difficultés en la matière. Je l'ai dit à un Monsieur, qui est venu à moi avec cela et cette difficulté avec nos modes et nos mesures, "je vais confronter vos difficultés en les mettant face à face avec les principes nus du Nouveau Testament. Si je ne peux pas les justifier et les défendre par eux je vais les abandonner pour toujours. Je ne me suis pas attachée quelque forme et mesure que ce soit. Pour beaucoup d'entre eux, j'ai été conduit par les nécessités de l'affaire. Dieu m'a conduit à eux comme au point de la baïonnette, aussi bien qu'il m'a guidée par la colonne de nuée, et quand j'ai amené ma réticence et toutes mes propres notions conventionnelles, dans lesquelles j'ai grandi comme d'autres personnes, face à face avec les principes nus du Nouveau Testament, je n'ai pas trouvé quoi que ce soit pour s'élever contre ! J'ai trouvé là des choses bien plus extravagantes et extrêmes, que tout ce que nous faisons--regardez attentivement. » Voici le principe prévu afin que vous adaptiez vos mesures à la nécessité du peuple auquel vous êtes confrontés ; vous devez prendre l'Évangile pour eux dans ces modes et habitudes de pensée et d'expression et circonstances, qui vous permettront d'obtenir de leur part un ÉCOUTE. Vous devez parler en d'autres langues--aller et prêcher pour eux de telle manière qu'ils vont regardent et vous écoutent ! Oh ! Dans cette enseignement, nous lisons quelle belle liberté de toute forme et formule établie il y avait ! Quelle liberté pour la fraîcheur jaillissante, l'enthousiasme et l'amour de ces nouveaux convertis ! Quelle place pour les différentes manifestations de l'Esprit même. Tout n'était pas coupé et séché. Tout n'était pas prédisposé. C'était laissé à l'opération de l'Esprit et l'argument qu'il a été abusé de cela, n'est aucunement un argument contre cela, car ensuite vous pourriez argumenter contre tout privilège. Voici une preuve abondante que ces nouveaux convertis, chacun d'entre eux, a eu l'occasion de témoigner pour Jésus, l'opportunité et la place de donner de suite l'énonciation qui jaillit de son âme et de dire aux gens, comment Il l'a sauvé, ou l'expérience que le Saint-Esprit a accomplie en lui. Et regardez le résultat ! "Si il vient à vous quelque non-croyant, ou un ignorant, il est convaincu par tous, il est jugé par tous ; et les secrets de son cœur sont donc rendus manifestes et donc tombant vers le bas sur son visage, il adorera Dieu et déclarera que Dieu est réellement en vous. » Quels méchantes choses ont été dites de l'armée du Salut, parce que les gens sont tombés sur leurs visages sous le pouvoir de la condamnation de l'Esprit lors de nos réunions, mais vous voyez ceci est apostolique ! Et, oh, amis, quel service glorieux ce serait ! Vous dites, ça aurait l'air si étrange. Quelle pitié. Quel dommage que cette manière naturel, simple, familière de témoigner des choses divines soit devenu étrange. Ne serait-ce pas parce que l'expérience qui la provoque est devenue étrange ? Ne serait-ce pas qu'il n'y a plus de désir de témoigner parce qu'il y a peu de quoi rendre témoignage ? Ne serait-ce pas qu'il y a peu d'expression de l'Esprit Saint par la langue parce qu'il y aurait moins de celui-ci dans l'âme ? Oh ! Alors, ne devrions-nous pas nous hâter de revenir vers cette époque de la simplicité et de la puissance ? Ne devrions-nous pas prier pour être libérés du traditionalisme et de routinisme dans lequel Satan a réussi à nous endormir [nous bercer pour dormir]? Je le demande à n'importe quel homme sauvé--ne vous rappelez-vous pas de l'amour qui jaillissait et de l'enthousiasme de votre première liberté retrouvée ? Comment vous aviez envie de dire à tout le monde, et si vous aviez été placé dans de telles circonstances comme ces convertis corinthiens, comment volontiers vous auriez pu témoigner de ce que Jésus avait fait pour vous. C'était seulement de réprimer, de contenir [limiter] et en fin de compte, je le crains, l'extinction de tous les appels même pressants de l'Esprit Saint qui a conduit à l'état dans lequel beaucoup d'entre vous sont maintenant et aussi à la façon morte dans lequel bon nombre de nos services sont effectués.

Maintenant, regardons honnêtement toutes ces choses. Je maintiens que la seule réserve--la seule qualification indispensable--pour témoigner du Christ est l'Esprit-Saint. Paul, expressément, maintes et maintes fois, abjure [rejette] tout équipement simplement humain. Il déclare expressément que ces choses n'ont pas de pouvoir [puissance], même là où elles existaient, mais que c'était le Saint-Esprit. Par conséquent, donnez-moi homme, femme ou enfant, avec le Saint-Esprit, plein d'amour et de zèle pour Dieu et je dis, c'est une grande force et joie pour ce converti de témoigner à l'Église et au monde et il est du devoir de l'église de lui donner l'occasion de le faire. Le Seigneur va démontrer dans ce pays, qu'il ne va pas évangéliser par des sermons tout préparés et des dissertations, mais par le simple témoignage de personnes sauvées du péché et du diable, par Sa puissance et Sa grâce. Il va le faire à travers des TÉMOINS [le témoignage], comme il a commencé.

Maintenant, je le dis, lisez votre Nouveau Testament sur ce point, et vous serez frappé par la quantité incroyable de preuves pour ce type non conventionnel de service. Le monde a besoin de quelque nouvelle PENTCOTE. Quand Pierre et Marie seront tellement remplis de l'Esprit qu'ils ne pourront pas s'empêcher de dire ce que Dieu a fait pour eux--hommes, femmes et enfants-- Comme la femme de Samarie, qui, lorsqu'elle avait trouvé celui dont Moïse et les prophètes ont écrit, est allée et a amené ses concitoyens hommes et femmes pour l'entendre. Il veut vous fassiez de même, et c'est la façon par laquelle le Seigneur va rassembler pour son Royaume grand et glorieux dans ces derniers jours par la puissance du témoignage dans le Saint-Esprit. Il veut seulement des témoins pour pouvoir aller et dire: « Nous parlons de ce que nous savons » -- c'est cela la qualification. Le Seigneur multiplie de tels témoins. Bénis soit son saint nom.

Mais vous me direz--qu'est-ce que le maître a fait lui-même ? Eh bien, il a adopté ces mêmes mesures. J'ai été si frappé de cela, quand quelqu'un a dit: « Pourquoi, envoyez-vous des gens pour prêcher qui ne peuvent pas lire ni écrire. » Pendant un moment, je suis restée stupéfaite, mais je lui ai demandé « combien des apôtres supposez-vous savaient lire et écrire quand ils ont été envoyés d'abord? » Et alors ce fut au tour de l'auteur de la question d'être stupéfait. Il n'y a aucune raison de supposer, sinon à deux ou trois exceptions près, qu'un d'eux le savait. Alors l'enseignement était beaucoup plus rare que maintenant. Ce n'était pas la lecture et l'écriture qui ont été la grande qualification pour prêcher Christ ; C'est de CONNAÎTRE et de VOIR ! Ce n'était pas le pouvoir de l'éloquence, mais c'était le pouvoir de chasser les démons, qui était le test. Donne-moi quelqu'un capable de chasser les démons, et je m'en moque si il sait lire ou écrire ou assembler une phrase grammaticale. C'est sans conséquence peu importe. Pourquoi Jésus Christ n'a-t-il pas appelé les docteurs et les scribes de son époque ? Il y a beaucoup d'entre eux--des hommes hautement qualifiés avec des esprits formés et disciplinés. Il était parmi eux dans le Temple, alors qu'il était âgé de douze ans. Il les connaissait. Comment se fait-il qu'il ne les ait pas retenu ceux-là ? Celui qui pourrait avoir commandé une Légion d'anges, pourrait sûrement avoir commandé quelques scribes et docteurs d'aller prêcher l'Évangile. Pourquoi pas? Il a agi selon le principe de l'adaptation. Il voulait que son Evangile soit prêché aux grandes masses, pas à quelques initiés. Pas pour les dix "plus instruits", mais pour la grande masse de l'humanité. Comment son Evangile pouvait-il être ainsi prêché sinon par des hommes comme eux-mêmes ? Ils fuyaient les docteurs instruits. Ils n'auraient pas écouté les docteurs, et ils ne le feront pas maintenant. C'est peut être méchant, obstiné et stupide, mais c'est un fait--ils ne l'ont jamais fait et ils ne le feront jamais. Par conséquent, Jésus Christ a choisi les choses faibles de la terre, pour confondre les puissantes. Il aurait, dans le cas contraire, dû tout d'abord expurger les scribes et les docteurs de presque de tout ce qu'ils avaient appris. Il aurait fallu délier les liens du traditionalisme. Il aurait dû refaçonner leur esprit et ensuite les équiper. Il n'y avait aucunement besoin de cela, alors qu'il avait trouvé des pêcheurs prêts à son service. Ils étaient juste les hommes qu'il voulait. Ils avaient seulement besoin d'être tempérés [façonnés, travaillés] par le Saint-Esprit, et ils étaient prêts pour le travail. Ils pensaient comme pesaient le peuple ; ils parlaient et s'associaient avec le peuple et, en fait, étaient d'entre eux. Comme il voulait évangéliser la masse des hommes, il a choisi des hommes de parmi les masses pour les évangéliser. Ici est la sagesse infinie. "Je te loue, oh, Père, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. Je te loue, père, de ce que cela a paru bon à tes yeux." Mais il avait un but, en cela, et le visait--que l'Évangile puisse être propagé dans tous les climats et conditions des hommes, par le biais de n'importe quel genre d'agent--grec, juif, barbare, Scythe, homme, femme, enfant. Tout eux qui ont connu Son pouvoir [Sa puissance] dans leur âme peuvent aller et en parler à tout ceux qui les entendent et partout ! Nous sommes libres comme l'air et le soleil quant à notre choix d'organisation, et il est temps que l'Église se réveille à cela. Le Seigneur nous fasse miséricorde ! N'y a-t-il pas assez de travail à faire ? Il rend mes oreilles siffler et brûler avec honte quand j'entends des gens dire, ' vous ne devez pas envoyer des services ici et là, et nous ne pouvons pas avoir notre organisation perturbée.' Je dis: « Tous les pécheurs sont-ils convertis dans votre quartier? » Ou ; chaque âme de pauvre, perdu, malheureux a-t-elle entendu le nom de Jésus et le témoignage de son Évangile ? N'y a-t-il pas des milliers grouillant autour de vous qui n'ont jamais entendu son nom, et qui ne se soucient aucunement de Lui, qui vivent chaque jour en piétinant Sa loi sous leurs pieds? Pour l'amour du Christ, envoyez quelqu'un après eux. S'ils n'écoutent pas vos docteurs en divinité et vos théologiens polis, mettez la main sur des pêcheurs et des commerçants [vendeurs à la criée] et envoyez-les ! Laissez les gens avoir une chance pour leurs âmes. Laissez les entendre, car s'ils n'écoutent pas, comment croiront-ils ? Oh, ils meurent par manque de connaissance, ils sont, mes amis ; des milliers, qui périssent faute de connaissance. C'est une chose tout à fait commune pour nous d'amener des gens dans nos services qui disent, « je ne savais pas il y avait quoi que ce soit de si beau que cela dans la Bible. Je ne savais pas que vous lisiez à partir de la Bible. Nous n'avons jamais entendu quelque chose comme ça avant. » Des centaines d'hommes dans ce pays n'ont jamais été dans un lieu de culte, sauf pour un baptême [d'enfant] ou se marier, et un bon nombre, malheureusement, vivent sans être mariés. Alors que nous nous sommes focalisés SUR NOTRE DIGNITÉ [bienséance], TOUTES LES GÉNÉRATIONS SONT PARTIES EN ENFER !--si la Bible est vraie. Combien de temps allons-nous rester là davantage ? Si Jésus s'était reposé sur sa dignité il n'en serait jamais venu à mourir entre deux larrons. L'ensemble de l'œuvre de rédemption est une œuvre d'humiliation, de sacrifice de soi et de souffrance ; et si nous ne sommes pas disposés à le suivre en cela, nous devrions tout autant cesser de professer son nom.

Le Seigneur nous aide à nous abaisser, plus bas, encore et encore, parmi les pêcheurs, parmi les pauvres, les faibles, les ignorants, le vulgaire, pour « condescendre aux hommes de condition faible. » (Rm 12.16 Kjv)

 

 

Return to FRENCH Index page