The GOSPEL TRUTH
CATHERINE BOOTH

LE CHRISTIANISME POPULAIRE

 

CONFÉRENCE I:

LES CHRISTS DE CE SIÈCLE EN COMPARAISON AVEC LE CHRIST DE DIEU

Premièrement: le Christ de Dieu est Divin.

Deuxièmement: le Christ de Dieu s'est offert lui-même en sacrifice pour le péché de l'homme.

Troisièmement: le Christ de Dieu est un sacrifice accepté.

Quatrièmement: le Christ de Dieu est une incarnation de la justice de son Père.

Cinquièmement: le Christ de Dieu prétend être le souverain de tous ceux qu'Il sauve.

Je suppose qu'il n'y aura aucune division d'opinion dans mon public quant au fait que l'humanité a besoin d'un Christ. Que partout et dans tous les âges, hommes et femmes ont été et sont encore conscients d'un conflit avec le mal; non seulement le mal physique représenté par les épines et les chardons, mais avec le mal moral en pensée, dans l'intention, dans l'action, tant en eux-mêmes que dans leur entourage. Cette conscience du mal a imposé aux hommes la réalisation de leur besoin d'aide comme venant d'une puissance ou d'un être extérieur. Dans toutes les générations, les hommes ont semblé sentir que sans cette aide il doit y avoir un péril.

Ce sentiment de nécessité s'est imposé aux hommes, tout d'abord, par l'échec de leurs propres efforts répétés à se charger et se sauver eux-mêmes.

Deuxièmement, par leur observation de ces mêmes vains efforts chez les autres.

Quel homme ou femme ayant considéré tout cela, s'étant tenu sur le bord de ce tourbillon humain et ayant considéré les multitudes qui se débattent, comment ils s'élèvent et puis sombrent, s'attachant à des résolutions, adoptant de nouvelles théories, prenant des engagements et des nouveaux départs, ayant tant de mal à se soustraire à la méchanceté de leur propre nature et à se sauver? Qui a regardé la lutte sans se rendre compte de la nécessité que quelque bras tout-puissant indépendant doive s'étendre pour délivrer et sauver? Qui peut lire l'histoire ou contempler l'expérience de l'humanité à l'heure actuelle sans se rendre compte qu'elle a besoin d'un sauveur, quel que soit l'idée entretenue quant à la nature du sauveur requis?

De plus, ce sentiment de besoin est le résultat de l'instinct filial, né dans toute âme humaine, qui crie à l'heure de la détresse ou du danger à un père tout-puissant, un Dieu, un ami quelque part dans l'univers, capable d'aider et de livrer. Cet instinct est à la base de toutes les religions et plus ou moins incarné dans toutes leurs formules, de celle de l'inculte jusqu'au philosophe le plus profond que le monde ait jamais connu. Peut-être le cri de l'humanité démunie d'une révélation Divine pourrait ne pas être mieux résumé que dans les mots suivants de Platon, qui parlant de l'âme et de son destin, a dit:

« Il me semble que, de les connaître clairement dans la vie présente est soit impossible ou bien très difficile; en revanche, ne pas tester ce qui a été dit d'eux par tous les moyens, ne pas enquêter sur toute cette affaire et se dérober envers elle à tous les efforts, est la part d'un homme très faible. Nous devrions à l'égard de ces choses, ou bien apprendre des autres comment ils se tiennent, ou les découvrir par nous-mêmes, ou si ces deux choses sont impossibles, alors prendre le meilleur raisonnement humain, ce qui semble la meilleure approche, et se lancer sur ce sujet comme celui qui se risque sur un radeau--afin de naviguer à travers la vie--à moins que l'un puisse être porté plus sûrement ou en limitant les risques sur un moyen de transport secret ou quelque Logos divin. »

Dans cette confession et dans celle de beaucoup d'autres semblables, nous voyons en quelque sorte un puissant regard de l'âme à travers les portes de la vie, s'efforçant de comprendre les mystères de l'être et de déverrouiller l'avenir inconnu, en fait criant pour un Christ, une parole Divine, un quelque chose ou quelqu'un qui doive le guider, le prenant là où la philosophie et la raison humaine ne lui sont plus d'aucun secours. Il est également intéressant de remarquer que ça a toujours été le type le plus élevé d'hommes dans tous les âges qui ont crié le plus obstinément vers un libérateur extérieur. Plus les hommes ont été conscients de leurs propres pouvoirs et plus leurs aspirations ont été élevées, avec plus de véhémence aussi ont-ils cherché en dehors d'eux-mêmes la lumière et la délivrance. Sûrement, ce cri universel de l'humanité dans tous les âges et à travers toutes les contrées, trahit un grand manque, projetant son ombres avant que le cri de la créature réponde à l'objectif du créateur d'envoyer un Sauveur capable de sauver parfaitement de la nécessité de l'homme. Le grand désir réalisé de l'humanité était un libérateur qui pouvait emporter son sentiment de culpabilité, éclairer son ignorance et lui donner de la force pour la pratique de toute bonté et vérité, un être qui pourrait non seulement se tenir à l'extérieure et légiférer quant à ce que les hommes devaient faire, mais aussi qui puisse venir de l'intérieur et les rendre capables de le faire. Les philosophies païennes et les religions anciennes pouvaient affirmer, « Aime ton prochain, » mais aucune ne pouvait inspirer à l'homme de le faire, et encore moins lui permettre d'aimer son ennemi--aucune n'a même osée leur commander cela. Cela était au-delà de l'humanité. Ainsi y avait-il une grande nécessité d'un pouvoir devant venir à l'intérieur et rectifier le mal, rendant la source juste, afin que ce qui en découle soit juste.

En outre, je tiens à remarquer que dans la Bible, un Christ est offert qui répond à ce besoin. Il s'agit de la grande gloire distinctive de notre foi--la seule religion sur la face de la terre dans laquelle l'idée d'un Christ a jamais été conçue. La Bible offre ce Christ. Les carillons dorés de la grande joie qui ont retenti le jour où Il a été salué par les anges, devait être la grande nouvelle pour tous les hommes d'un Sauveur qui était Christ le Seigneur, un puissant libérateur, capable de faire face à l'incapacité de l'homme, avec les inconvénients de sa condition et les conséquences de sa chute. Maintenant, nous soutenons que ce Christ de la Bible, le Christ qui est apparu en Judée, il y a 2000 ans est maintenant présent partout sur la terre comme il l'était, et qu'il présente à l'humanité tout ce dont elle a besoin; qu'Il est en effet, comme Il s'est présenté Lui-même l'être, le Pain de Vie descendu du ciel, la Lumière et la Vie et la Force de l''homme, répondant au cri de son âme, parvenu jusqu'à Dieu depuis des générations. C'est ce qui fait ma gloire, que le Christ de Dieu, mon Christ, rencontre ce besoin criant de l'âme, comble ce vide douloureux et devient pour l'homme Celui que Dieu a envoyé tel que cela est écrit dans ce livre. A l'humanité coupable, Il promet de pardonner et pardonne. L'humanité ignorante (à l'égard de Dieu et des choses de Dieu), Il promet d'éclairer, et éclaire. Une humanité dégradée, déchue, impure (dans l'essence même de son être), Il promet de purifier, et purifie. Nous faisons notre gloire de ce Christ, et nous disons qu'Il est capable de sauver parfaitement et qu'Il le fait maintenant tout comme il l'a fait au cours des 2000 ans qui ont précédés, qu'il est un Sauveur réel, vivant, présent à ceux qui le recevoir vraiment et placent en Lui leur confiance.

Je sais que beaucoup peuvent répondre, "ce n'est pas le Christ, qui est généralement présenté dans la prédication et l'enseignement de nos jours, ou qui est généralement professé et cru par les chrétiens de cette époque; et nous ne voyons pas non plus de tels résultats que ceux que vous dépeignez dans leurs caractères ou leurs vies. » Je l'accorde. Les sceptiques et les infidèles disent: « nous ne voyons pas ces résultats, et c'est pourquoi nous ne croyons pas dans votre Christ. » Et je dis, en examinant la question de leur point de vue, je verrais les choses de la même manière qu'eux, car ils sont en droit d'attendre que ces résultats leur soient présentés. Il est inutile de parler de choses merveilleuses qui se sont passées il y a longtemps et très loin d'ici. Ils disent: montrez-nous maintenant; Montrez-nous les hommes chez qui ce changement s'est opéré, et alors nous croirons que ce Christ fait toujours ces choses. Je dis Amen et ce parce qu'ils ne voient pas ces signes dans le christianisme de cette époque, et donc ils rejettent son Christ et c'est là un excellent prétexte selon eux, non pas une excuse qui les justifierait à la barre de Dieu, car ils devraient découvrir Christ pour eux-mêmes, néanmoins, une excuse pour eux-mêmes et pour leurs semblables.

Je le dis, je le concède que ce n'est pas le Christ présenté de nos jours.

Maintenant, je vais essayer de vous présenter telles que je les perçois ces représentations modernes du Christ qui, au lieu d'attirer tous les hommes à Lui, conduisent loin de Lui la grande masse des gens et dégoutent beaucoup des esprits les plus subtiles de tout le système du christianisme existant.

FAUX CHRISTS

Le premier Christ imaginaire de cet âge semble être une sorte de mythe religieux ou un bon ange--un être imaginaire qui vivait dans une contrée lointaine, et qu'il fait bon prêcher, écrire et chanter, ou faire des photos, avec lesquelles orner les habitations des gens--une sorte de Jules César religieux, qui a fait des choses merveilleuses il y a bien longtemps et qui d'une manière ou d'une autre profiterait dans l'avenir à ceux qui croient intellectuellement en lui maintenant; mais quant à secourir l'homme dans son besoin présent, sa culpabilité, sa servitude ou son agonie, ils ne prétendent même pas qu'il puisse faire quoi que ce soit de ce genre. Ce Christ ne fait aucune différence en eux ou dans leur vie; ils vivent exactement comme leurs voisins, seulement ils prétendent croire en ce Christ, tandis que leurs voisins ne le font pas.

Maintenant, ce n'est pas le Christ présenté dans le Nouveau Testament. Le Christ de Dieu était véritablement une personne réelle qui marchait et enseignait et communiquait avec les hommes; qui les a secourus et sauvés de leurs appétits maléfiques et de leurs passions, et qui a promis de continuer à le faire jusqu'à la fin du monde; qui a appelé Ses disciples à sortir du mal et du péché du monde, à Le suivre, en portant Sa croix, en obéissant à Ses paroles et en se consacrant aux mêmes objectifs pour lesquelles il vécut et périt; cherchant toujours à surmonter le mal par le bien et à supporter le gonflement de la marée des passions humaines et de l'opposition des siens avec douceur, patience et amour; promettant d'être en eux une présence Divine toute-puissante, de rénover et de renouveler l'homme tout entier et de les rendre capables de marcher sur ses traces.

Je crains qu'il y en ait des milliers qui siègent dans nos églises et qui entendent ce Christ moderne distillé, qui, si on leur demande leur idée du Christ, seraient tout à fait incapables de la donner. Ils n'ont aucune conception précise de ce que Son nom ou Sa personne signifient. Ils ne pourraient pas dire s'il est dans les cieux ou sur terre. Si vous demandez s'il a jamais fait quelque chose pour eux personnellement, ils ne peuvent rien dire; la plupart disent qu'ils l'espèrent, ou bien qu'ils espèrent qu'il le fera un jour. Il est pour eux une simple idée.

Une autre vue fausse mais très fréquente du Christ en ces jours, c'est qu'il est une sorte de complément Divin. Vous entendrez les gens dire, quand ils parlent de leurs âmes, "Oui, je sais que je suis très faible et pécheur, mais je fais du mieux que je peux, et Jésus est mon Sauveur; Il agira là où je suis défaillant". Dans ces cas il y a encore la reconnaissance de la nécessité du pardon, beaucoup moins de la puissance du Christ en vue de renouveler l'âme dans la justice et de la former pour les emplois saints et la compagnie du ciel. Ce Christ est simplement traîné à la queue, non seulement de l'effort humain, mais de la défaillance humaine et offert, en quelque sorte, dans les bras d'une présomption insolente, comme un maquillage à la dimension des déserts humains. Et pourtant, dans combien de milliers d'église, c'est à craindre, les gens sont trompés en supposant que ce Christ imaginaire répondra aux besoins de leurs âmes avant la barre de jugement de Dieu.

Pour d'autres ce Christ imaginaire est seulement un être humain supérieur, un bel exemple--le plus beau que le monde ait jamais vu; pas Divin, mais le plus proche de notre conception du Divin qu'ils pensent possible, mais seulement encore humain. Ce Christ est présenté comme l'incarnation de tout ce qui est noble, vrai, altruiste et Saint--un exemple de ce que l'on veut être, mais ne nous procurant aucune puissance par laquelle nous conformer nous-mêmes au modèle.

Je trouve souvent que les gens qui font tant de bruit pour l'exemple du Christ sont les plus éloignés de celui-ci. Selon eux, il n'est pas destiné à être suivi littéralement. Mais comment pouvez-vous imiter quelqu'un autrement? Comment un exemple peut-il être suivi au sens figuré? Hélas! Les admirateurs de ce Christ humain rendent malheureusement manifeste dans leur vie et leur expérience que l'humanité a besoin non seulement d'un modèle, mais d'une présence inspirante pour rétablir son équilibre perdu, dynamiser ses faibles facultés et raviver ses aspirations spirituelles. Ne concevant qu'un modèle humain, l'âme paralysée ne trouve pas de plus haute source de force que ses propres désirs et ses résolutions et après l'expérience maintes fois répétée de délivrance autonome, elle coule lentement submergée par un sentiment d'échec et de désespoir. Il n'est pas au pouvoir de l'homme ou des anges, même sublimes, de libérer l'âme humaine de ses fers de culpabilité ou de l'habiliter pour la reconquête de cet Eden de justice et de paix dont l'ange exécutant de la justice les a chassés. Un Christ humain est seulement un fantôme de l'imagination, une illusion.

Une autre représentation moderne du Christ est celle d'un Sauveur substitutif, pas dans le sens de l'expiation, simplement, mais dans le sens de l'obéissance. Ce Christ est présenté comme l'incarnation en lui-même de toute la somme et la substance du Salut du pécheur, qui doit seulement être cru, c'est-à-dire accepté par l'esprit comme sacrifice expiatoire et sur lequel le pécheur doit reposer sa confiance pour l'obtention de tous les avantages en cause dans sa mort, sans égard à toute maladie en gestation dans le pécheur lui-même.

Ce Christ est dressé comme une justification et une protection contre le péché, non comme un libérateur du péché. Hommes et femmes sont assurés qu'aucun préjudice ne peut les atteindre ou les vaincre s'ils croient au Christ, quel que soit l'état de leur cœur ou même si, dans leurs actions, ils outragent les lois de la justice et de la vérité.

En d'autres termes, les hommes apprennent que Christ a obéi à la loi pour eux, non seulement comme nécessaire à l'efficacité de son expiation pour leur justification, mais qu'il a placé son obéissance à leur place, ou comme en substitution de l'obéissance propre du pécheur ou de sa sanctification, ce qui, en réalité, reviens à dire: si vous êtes faux, Christ est votre vérité; Si vous êtes impurs, Christ est votre continence; Si vous êtes malhonnête, Christ est votre honnêteté; Si vous n'êtes pas sincères, Christ est votre sincérité.

Le résultat d'une telle foi ne produit extérieurement que les sépulcres blanchis de la profession de foi, tandis qu'à l'intérieur ce sont de la pourriture et des ossements de morts. Le Christ de Dieu n'a jamais entrepris d'effectuer une telle œuvre pour Son peuple, mais il a entrepris de faire d'eux de « nouvelles créatures » et donc de leur permettre de réaliser cela en eux-mêmes. Il ne s'est jamais engagé à être vrai au lieu de moi, mais à me rendre fidèle à l'essence même de mon âme. Jamais, il n'a entreprit de me faire passer pour pure, soit à Dieu ou aux hommes, mais de me permettre d'être pur. Jamais, il n'a entreprit de me faire passer pour honnête ou sincère, mais de me renouveler dans l'esprit de ma pensée afin que je ne puisse pas faire autrement que d'être les deux, comme le résultat de l'opération de son esprit en moi. Il ne s'est jamais engagé à aimer Dieu à ma place de "tout mon cœur, mon esprit, mon âme et ma force," mais il est venu dans le but de me rendre capable et de m'inspirer pour le faire. L'idée d'un Christ substitutif admise uniquement comme revêtement extérieur ou comme refuge, au lieu de la puissance d'une vie sans fin est une tromperie du diable et la pluie de milliers d'âmes. J'ai peur que cette conception du Christ, si constamment prêché à l'heure actuelle, encourage des milliers dans un faux espoir, alors qu'ils vivent dans le péché, par conséquent sous la malédiction, non seulement d'une loi cassée, mais d'un Sauveur renié et abjuré. Permettez-moi de vous demander, mes auditeurs, quelle sorte de Christ est le vôtre? Avez-vous un Christ qui sauve, qui renouvelle votre cœur, qui vous permet de vivre dans l'obéissance à Dieu, ou vous tournez-vous vers ce Christ extérieur et imaginaire pour faire votre obéissance pour vous?

Une autre idée fausse du Christ, entretenue, je le crains, par une multitude d'âmes sincères, est celle d'une condamnation Divine.

Cette classe de gens semble penser qu'ils devaient passer toutes leurs vies, à pleurer et se lamenter de leurs péchés et pour jamais crier, "Oh, malheureux homme que je suis", « Christ aies pitié de nous, misérables pécheurs; » et ils vont en cela pleurer tous les jours de leur vie. Ils oublient que Celui dont Moïse et les prophètes ont écrit, est venu. Ils oublient que le libérateur est là--que le pardon est offert, et qu'Il est prêt à témoigner et remplir leurs âmes de paix et de joie. Si Christ est seulement une condamnation, en quoi ces pauvres âmes sont-elles favorisées par sa venue? Que fait-il de plus que la loi a fait pour eux? La loi leur fait réaliser leur servitude, se tordre sous le sentiment de leurs péchés et les fait soupirer après la liberté et la délivrance. C'est leur maître d'école (ou ça aurait dû l'être) qui les a amené à Christ - Christ, le Fils, qui devait rendre libre; mais, hélas! Dans ce cas, Il est fait un maître d'école beaucoup plus dur que la Loi elle-même, pour que ces pauvres âmes n'obtiennent aucune délivrance, aucune paix, aucune joie ou aucun pouvoir. Ils sont toujours à se joindre aux pleurs de Paul, dans le passage où il incarne un pécheur luttant sous les chaînes de la condamnation. Mais jamais dans ses passages triomphants, où il déclare, « il n'y a maintenant plus aucune condamnation. »

Cette fausse vision du Christ a conduit à la plupart des idolâtries, des pénitences et des lacérations du catholicisme.

L'exposition d'un Christ trop antipathique et implacable, abordée sans un intercesseur, comme un deuxième juge lointain, austère, plutôt qu'un Sauveur miséricordieux, graciant--a maintenu des millions de pauvres âmes en esclavage toute leur vie. Je dois dire, cependant, que j'ai plus de sympathie pour ces âmes, parce qu'elles sont sincères et sérieuses et disposées à renoncer à eux-mêmes, afin de trouver le bon chemin; que pour ceux qui prennent refuge sans réfléchir dans l'une des fausses représentations du Christ dont nous avons parlé. --Il est à craindre, toutefois, que le même esprit de mondanité qui a si largement détruit la puissance du protestantisme, ait dans une large mesure éteint ce tâtonnement après Christ dans l'église catholique. J'avoue que je ne vois pas de raison suffisante aux félicitations fréquentes dans les milieux protestants sur la décadence du papisme, vu que tout le monde sait que ce n'est pas en conséquence d'un accroissement de véritable lumière céleste, mais seulement de la propagation d'un imprudent et impie esprit de facilité, éteignant le désir sincère de purification qui conduisit jadis à tant d'abnégation dans l'église de Rome. Il n'y a aucun doute que c'est par la perte de ce véritable esprit de dévouement que les maux qui sont apparus dans cette église ont si complètement occulté le bien et empêché la multiplication des Saint Bernard et autres qui ont accédé par le biais du désespoir à eux-mêmes à la plus pure lumière et à la joie.-- Encore, reste-t-il quelques âmes sincères, qui continuent à pleurer sur leurs péchés comme si aucun libérateur n'était venu. Le Christ de Dieu est venu non pas apporter la condamnation mais le pardon, la paix et la joie à tous les pécheurs repentants sur la surface de la terre. J'ai entendu, l'autre jour, une histoire qui illustre magnifiquement ceci: une pauvre femme catholique, qui avait été esclave toute sa vie sous un sentiment de culpabilité et avait demandé instamment après toutes les méthodes prescrites par son église, en particulier par la dévotion à la Vierge Marie, pour trouver la paix et la délivrance, quand sur son lit de mort elle a été mise en contact avec un qui avait réellement trouvé le Christ de Dieu , et qui a été poussé à montrer à cette pauvre âme tremblante la suffisance de Son sacrifice et Sa volonté de pardonner et de purifier. Grâce à l'influence de l'Esprit de Dieu qui accompagnait cette exposition du vrai Christ, elle a fût rendue capable de reposer son âme sur Lui et immédiatement entra dans le repos. Peu de temps après son prêtre se présenta à son chevet, lorsqu'elle l'aborda avec ses mots, "Oh, vous arrivés trop tard, trop tard, j'ai trouvé un prêtre mieux que vous, et il m'a absous. Je suis heureuse, heureuse, heureuse!"

Le Christ de Dieu n'est pas un Christ condamnateur, mais un sauveur compatissant et qui pardonne, appelant à Lui ceux qui sont las et lourdement chargés dans tous les âges.

Un autre de ces vues fausses du Christ est celle que qui le présente comme un libérateur futur, sans être un Sauveur présent.

Il est à craindre que des milliers qui se tournent vers lui pour les sauver des conséquences du péché--autrement dit, l'enfer, continuent à commettre des péchés; ils se méprennent totalement sur le but et l'œuvre du Christ de Dieu. Ils ne voient pas qu'il est venu non seulement pour amener les hommes vers le ciel, mais pour les ramener à l'harmonie avec son Père; ils regardent l'expiation comme une sorte de plan de fortune par lesquels ils doivent entrer au paradis, laissant leurs caractères inchangés sur la terre. Ils oublient que le péché est un mal bien plus grand selon l'estimation divine que l'enfer; ils ne voient pas que le péché est le mal primordial. S'il n'y avait pas de péché il n'y aurait pas besoin d'enfer. Dieu se propose uniquement de sauver les gens contre les conséquences du péché en les sauvant du péché lui-même; et c'est le grand travail distinctif du Christ--de sauver son peuple de leurs péchés!

LE CHRIST DE DIEU

Maintenant, je nie que les représentations du Christ que j'ai mentionné sont les représentations de la Bible du Christ de Dieu, ou qu'elles répondent à la nécessité de l'âme humaine. Elles sont la plupart du temps faites pour satisfaire les idées du christianisme du monde moderne.

Les hommes ont persuadé leurs esprits qu'ils peuvent posséder et profiter de tout ce qu'ils peuvent obtenir de ce monde en commun avec leurs semblables et encore aller au ciel à la fin. Ils ont fait leur l'opinion que ça n'a aucun sens de vouloir suivre le Christ, de devenir la risée du monde, ce qu'Il s'est fait Lui-même chaque jour qu'il a vécu, de s'engager à vivre une vie sainte, ce dont il a dit que s'ils ne le font pas ils ne sont pas dignes de Lui; tout cela ils l'ont abandonné comme une impossibilité, et cependant, restant insatisfaits sans religion et trouvant impossible de regarder vers l'avenir sans un espoir quelconque, ils ont fabriqué un Christ pour répondre à leur point de vue et ont échafaudé des théories sans fin pour correspondre à l'état de leur cœur. Le pire de tout, cependant, est qu'un grand nombre des enseignants du christianisme ont adopté ces théories et passent leur vie entière à déformer le Christ de l'Évangile.

Maintenant je vais essayer de vous présenter ce que je conçois être la vraie représentation du Christ de Dieu. Nous disons qu'Il répond à la nécessité du monde entier--qu'il vient à lui marchant sur les vagues de ses difficultés, de ses péchés et ses chagrins et dit: « je suis le pain de vie; Prenez-moi, appropriez-vous moi, vivez par moi et vous vivrez pour toujours, je vous ressusciterai et vous pardonnerai, je vous purifierai et vous communiquerai ma force; Je suis le Christ, le Sauveur du monde. » Voici Celui qui est la « Parole » Divine, le libérateur, que les philosophes ont désiré et vers lequel ils ont tendu leurs mains agonisantes pour l'embrasser--auquel tout le monde païen a aspiré, plus ou moins, en tâtonnant à travers quelques pâles esquisses.

PREMIÈREMENT: LE CHRIST DE DIEU EST DIVIN.

Nous admettons que l'incarnation est un mystère, un mystère regardé d'un point de vue humain, mais pas plus que de nombreuses autres incarnations prenant place tout autour de nous et bien qu'un mystère, néanmoins une nécessité. L'humanité doit avoir un libérateur capable de sauver et pas moins qu'un libérateur tout-puissant n'aurait été à la hauteur. Là, tous les exécutants purement humains, tous les philosophes et les professeurs du monde avaient échoué, parce qu'ils pouvaient seulement enseigner, ils ne pouvaient pas renouveler. Ils pouvaient mettre en place une norme, énoncer une doctrine, mais ils ne pouvaient pas supprimer l'incapacité de l'homme, ou le doter d'une puissance pour y arriver. Ici même la Loi de Dieu avait échoué, et ce qui avait été ordonné pour la vie rendu mort. Ici était le grand écueil, l'échec cuisant et exaspérant de tous les systèmes et libérateurs, ils n'ont pas pu rectifier le cœur; ils ne pouvaient pas donner une nouvelle vie ou donner un autre esprit.

Tout d'abord, nous avons vu que l'homme avait besoin de quelque être en dehors de lui, au-dessus de lui et encore capable de le comprendre et de lui faire grâce dans sa plus grande culpabilité, misère et détresse--capable de lui inspirer une nouvelle vie, de répandre la lumière, l'amour, la force et l'endurance et cela toujours et partout, dans toutes les heures d'obscurité, les tentations et dans le danger. L'humanité avait besoin d'une manifestation de Dieu, pas seulement pour lui être parlé de Lui, mais pour Le voir; non pas simplement de savoir qu'il était un créateur tout-puissant, capable de lui l'anéantir, mais qu'il est un père pitoyable, désirant et attendant de la sauver. Le moyen de Dieu de montrer cela à l'homme était de venir dans la chair. Les plus sages philosophes modernes ou le philanthrope le plus bienveillant auraient-ils pu en concevoir un meilleur? Comment Dieu aurait-il pu se révéler autrement à l'homme déchu? Depuis la chute l'homme a prouvé son incapable à voir ou connaître Dieu; Il a toujours eu peur du céleste, s'enfuyant, même d'un ange; et quand seulement il entendit une voix en voyant la fumée qui cachait la divinité, il a craint à l'extrême et tremblé et supplié de ne pas entendre cette voix à nouveau. En vérité, aucun homme tel qu'il est par nature ne peut voir Dieu et vivre. Vu donc, que Dieu désirait que l'homme le voit--c'est-à-dire le connaisse--et vive, malgré sa chute; il a promis un Sauveur qui devrait Le révéler dans sa sainteté et la bienveillance de son caractère et dans la plénitude de sa puissance pour sauver!

Ici, le Christ de Dieu se présente, prétendant être ce divin Sauveur. L'opposant peut demander une preuve de sa divinité. Ce serait un bien trop grand sujet pour le développer maintenant, mais nous pouvons regarder deux ou trois considérations qui sont tout à fait suffisantes, sauf si effectivement, le Christ était un imposteur.

Tout d'abord, ceux qui rejettent sa divinité disent qu'il est le plus proche du divin de tout ce que nous pouvons concevoir. Ils disent qu'il est le meilleur du bien de notre race--même les infidèles ne peuvent pas trouver à redire à son caractère; ils s'inclinent devant la pureté sans tache, la bienfaisance et la beauté morale de Jésus Christ. Toutes les écoles accordent cela. Alors, me tenant ici je dis que cet être parfait a prétendu être divin et qu'il l'a réclamé si indéniablement et avec persistance, que si vous sortez ce point de ses enseignements, vous le réduisez à un fatras d'incohérences. Sa divinité est le fait central autour duquel toutes ses doctrines et enseignements tournent, de sorte que si vous l'enlevez, ils deviennent comme un système d'astronomie sans le soleil, sombres, contradictoires et incompatibles. Lisez les Évangiles et éliminer pour vous-mêmes toutes ses prétentions à la Divinité et ensuite voyez ce que vous pouvez faire de son enseignement.

Deuxièmement, ces allusions ont été comprises et mal accueillies par les personnes à qui Il a parlé, et ils étaient certainement les meilleurs juges quant à ce qu'Il voulait dire. Si ils en avaient mal compris le sens, Il était tenu simplement comme un homme d'honneur de s'expliquer, mais il ne l'a jamais fait; ainsi, lorsque les Juifs ont dit: « Qui prétends-tu être?» où « cet homme se fait lui-même égal à Dieu, » il n'a pas hésité ni ne s'est rétracté mais a répété "je suis sorti du Père [...] et je vais auprès du père." C'était le seul point intolérable dans son enseignement que les Juifs, qui ne reconnaissaient aucune pluralité de dieux, ne pouvaient supporter; Qu'une autre personne soit un avec leur Jéhovah ça leur était insupportable, et pour cela ils l'ont finalement crucifié. « Qu'avons-nous encore besoin de témoins? » a dit le souverain sacrificateur « Voici, maintenant, vous avez entendu son blasphème. »

Ainsi, s'il était aussi près de la perfection que les infidèles même l'admettent, comment est-ce qui il aurait permis une telle idée de ses enseignements se répande, s'il n'était pas Divin? Comment aurait-il pu dire, "si vous ne croyez pas que je suis, vous mourrez dans vos péchés," s'il n'avait pas su être le Christ de Dieu lui-même?

Troisièmement, son caractère correspond à ses allégations. Depuis 2000 ans des millions des meilleurs de la race humaine ont accepté ces hypothèses sans être choqués par elles. S'il n'est pas divin, comment est-il advenu que, les plus grands esprits humains, les âmes humaines les plus sincère et les consciences les plus éveillées et les plus anxieuses, se sont toutes aventurées sur cette parole Divine et n'ont rien vu de contradictoire entre ses prétentions et le caractère réel qu'il a eu dans le monde; alors que, imaginez le plus saint et le meilleur qui ait jamais foulé notre terre présentant de telles allégations, comment cela résonnerait-il? Supposons que Moïse, qui avait parlé avec Dieu dans le buisson ardent, ou Isaïe, dont la langue a été touchée de la braise de l'autel, ou de Daniel, l'homme bien-aimé, à qui l'ange Gabriel fut envoyé encore et encore ou l'apôtre des gentils, qui a été admis dans le troisième ciel, ou l'apôtre bien-aimé Jean, supposons qu'un de ces hommes dise , « Je suis d'en haut, vous êtes d'en bas, » « Je ne suis pas de ce monde, » « Si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés », « je suis sorti du père et suis venu dans le monde. » Ou encore « Je laisse le monde et m'en vais vers le Père;" dans sa prière à la veille de son agonie, « La gloire que j'avais avec le Père avant que le monde fût, » et encore une fois, en réponse à la demande de Philippe, « Montre-nous le Père, » « J'ai été si longtemps avec vous et tu ne m'a pas encore connu? Celui qui m'a vu a vu le Père; » « ne crois-tu pas que je suis dans le Père et le Père est en moi? »

Et non seulement il revendique cette unicité d'essence avec le Père, mais aussi cette capacité qui lui permet non seulement d'être avec son peuple, mais de demeurer en eux, comme indiqué dans sa réponse à la question de Jude, quand il a demandé comment cela se ferait qu'il se manifestera à son propre peuple et pas au monde. Jésus répondit: « si un homme m'aime, il gardera ma parole: et mon Père l'aimera et nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure avec lui. » Pensez à des créatures--un David, un Paul, un Jean, osant réclamer pour lui-même cette omniscience. Si ce Christ n'était pas Divin, alors il n'y a aucune alternative; au final, il était un imposteur et un trompeur.

De cette conclusion, toutefois, même les infidèles et les blasphémateurs se rétractent et, par conséquent, nous devons avoir le droit de tenir à notre foi en notre Rédempteur Divin--notre Emmanuel, « Dieu avec nous ». Je peux demander ici s'il y en a un de mes auditeurs dont la conscience ne lui dit pas qu'il a besoin d'un Sauveur divin? Est-ce que moins qu'un libérateur tout-puissant, omniscient, infini répondrait aux besoins de votre âme? Dans l'affirmative, vous devez se sentir beaucoup mieux et plus fort et plus en mesure de vous aider que je ne le fais. "Le mystère de la piété est grand: Dieu a été manifesté dans la chair, justifié dans l'esprit, vu des anges, prêchés aux Gentils, cru dans le monde, a été reçu dans la gloire."

Mais enlevez ce mystère de la chrétienté, et tout le système s'effondre totalement. Sans un Christ Divin le christianisme s'enfonce dans un système simple de philosophie et devient aussi impuissant pour la rénovation et le salut de l'humanité que n'importe lequel des philosophies qui ont précédé. Mais non, notre Joshua est venu, notre libérateur est ici; Il est venu et maintenant accomplit littéralement sa promesse de respecter, « moi et mon père nous viendrons et nous ferons notre demeure avec toi. » Il vient maintenant dans la chair de ses vrais saints, aussi réellement qu'il est venu d'abord dans le corps préparé pour lui, et il vient dans le même but, en vue de renouveler et de sauver; Il frappe à la porte de vos cœurs même maintenant, à travers mes faibles mots et viendra dans votre cœur si vous le lui permettez. Comme il est venu à pied au-dessus du lac de Tibériade, aux hommes et aux femmes de son époque, il vient maintenant vers vous, marchant sur la tempête soulevée par vos appétits, vos désirs démesurés, passions et péchés--une tempête qui seulement se rassemble, menaçante qui empire, et qui, sauf si apaisé, passera aux éternels tonnerres, éclairs et grondements; mais il est capable de les apaiser, il offre de prononcer « Paix, tais-toi, » et de mettre fin à cette tempête de votre âme pour toujours. Le lui permettrez-vous?

DEUXIÈMEMENT: LE CHRIST DE DIEU S'EST OFFERT LUI-MÊME EN SACRIFICE POUR LE PÉCHÉ DE L'HOMME.

La loi Divine avait été brisée; les intérêts de l'univers exigeaient que sa justice soit maintenue, donc que la peine soit endurée par le transgresseur, ou au lieu de cela, que sa compensation soit restituée, satisfasse les demandes de la justice et rende opportun pour Dieu de pardonner les coupables. Nous ne tenterons pas d'entrer dans les différentes théories concernant l'expiation; C'est assez pour nous de savoir que Christ a fait un tel sacrifice qu'il a rendu possible pour Dieu d'être juste, et encore de gracier le pécheur. Son sacrifice n'est jamais représenté dans la Bible comme ayant acheté ou engendré de l'amour de la part du père, mais seulement comme ayant ouvert un canal par lequel cet amour pourrait sortir à ses enfants rebelles et prodigues. La doctrine du Nouveau Testament sur ce point n'est pas que "Dieu détestait tellement le monde que son propre fils a été obligé de mourir afin d'apaiser sa vengeance," comme nous le craignons, il a été trop souvent représenté, mais que "Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique."

Christ a représenté son union avec le Père comme parfaite et entière en tout point et dans chaque détail de son humiliation, Il l'a donc ainsi représentée tout aussi complète en ce qui concerne l'exhaustivité et le caractère substitutif de sa mort. "C'est pourquoi mon Père m'aime, parce que je donne ma vie, que je pourrais reprendre. Aucun homme ne me la prend, mais je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre. »

Ainsi, il montre qu'en découvrant son cœur à l'épée de la justice, il était tout aussi avec le père intéressé par le maintien de la dignité de la Loi et tout aussi inspiré par l'amour infini et indomptables pour les transgresseurs.

Il y a eu beaucoup de paroles creuses quant à l'inutilité d'un sacrifice de substitution, et beaucoup affirment que l'amour du Père s'écoule à toutes ses créatures, indépendamment de toute intervention de cette sorte; mais mettant de côté les exigences de la loi Divine dans l'ensemble, je me permets d'affirmer qu'il n'a jamais été une conscience humaine éveillée en quelque mesure en ce qui concerne le désert de péché, qui n'a pas instinctivement ressenti la nécessité d'un tel sacrifice. Dans des milliers de cas, même avec les plus fortes représentations de l'infinité, de la valeur et de l'efficacité de l'expiation, il faut le maximum d'efforts pour obtenir que l'âme tremblante repose ses espoirs sur le mérite, même de ce sacrifice divin, et toute l'histoire prouve que d'aucune autre manière des consciences pécheresses n'ont jamais pu trouver le repos.

 

TROISIÈMEMENT: LE CHRIST DE DIEU EST UN SACRIFICE ACCEPTÉ.

Cela a été attesté par sa résurrection d'entre les morts. Dieu a déclaré dans les trois mondes, des anges, des hommes et des démons, que la justice est satisfaite et que désormais aucun fils ou fille d'Adam coupable ne doit désespérer de Sa miséricorde et de Son salut -- le sacrifice accepté pour tous les hommes. Combien profonds et étendus ont été ses bénéfices, nous ne saurions le dire; mais quoi qu'il en soit, ils atteignent jusques à vous et moi.

Compte tenu de ce sacrifice, Dieu attend de gracier votre culpabilité, de nettoyer votre souillure, de transformer votre caractère et sanctifier, embellir et utiliser votre vie. Vous n'avez plus d'excuse pour gémir sous la domination du péché. Il vous appelle de suite de la tombe de votre dépravation; Il vous entraine hors de la tombe de votre dépravation et vous offre un acquittement complet et gratuit avec toutes les ressources nécessaires à une vie nouvelle de justice, de paix et de joie dans le Saint-Esprit.

QUATRIÈMEMENT: LE CHRIST DE DIEU EST UNE INCARNATION DE LA JUSTICE DE SON PÈRE.

Il administrera uniquement les avantages de son sacrifice conformément à la norme Divine du droit. Il le fera sans violence ni au gouvernement de Dieu ni la nature de l'homme. Même si l'amour était l'ingrédient suprême de son caractère, pourtant nous n'entendons aucuns mots d'un amour sans discernement, laissé tombé de ses lèvres, aucune excuse du péché, ni de remède à la culpabilité des transgresseurs éclairés de la Loi de son Père ou d'impudente présomption sur la tolérance de son Père. Il haïssait l'iniquité aussi suprêmement qu'il aimait la justice. La grande fin et le but de sa venue était la régénération et la restauration de l'homme à la pensée et à la volonté de Dieu; par conséquent, il a confirmé le premier et le plus grand commandement, « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme et de toute ta pensée et de toute ta force. »

CINQUIÈMEMENT: LE CHRIST DE DIEU PRÉTEND ÊTRE LE SOUVERAIN DE TOUS CEUX QUI IL SAUVE.

Il nous dit que si les hommes ne gardent pas Ses paroles--ne lui obéissent pas-- ils ne sont pas des siens; et Il engane à l'absolue &endash; intérieur et extérieur - obéissance à Ses préceptes, chaque heure de chaque jour de toute la vie de ceux qui prétendent être Ses sujet.

Mes amis, avez-vous accepté ce Christ? Le connaissez-vous comme votre divin libérateur tout-puissant de la force et de la puissance du péché? Lui avez-vous présenté votre âme fatiguée comme votre sacrifice, revendiquant la liberté de la condamnation du passé? Avez-vous reçu le témoignage de Son Esprit que ce sacrifice a été accepté par Dieu de votre part, et le cri répondant, « Abba, Père, » montant de votre âme? Vivez-vous dans la régénération de son esprit, cherchant soigneusement à vous acquitter de toute justice, lui recommandant tous vos actes dans une obéissance fidèle? Règne-t-il sur vous comme le souverain de votre cœur et de votre vie, et de tout ce que vous possédez--vous-même, vos enfants, vos biens, votre temps, votre influence, votre réputation, votre vie, votre mort--soumis à sa volonté et à ses intérêts? Si oui, vous êtes heureux et votre exemple devant les hommes et votre influence dans le monde seront dignes de ceux qui professent suivre le « Christ de Dieu. »

 

 
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